A l’occasion de la préparation d’un stage Approfondissement, je me suis mise à relire les écrits du Dr Bach et notamment ceux transmis par Nora Weeks, son élève. On y trouve les circonstances de découvertes des propriétés des fleurs, l’une après l’autre
La partie réservée aux quatre auxiliaires a particulièrement retenu toute mon attention.
Les quatre élixirs décrits s’adressent aux pathologies chroniques, trainant depuis longtemps; ce qui explique que ceux-là, on peut remarquer qu’il les donne plus longtemps, en général, que les autres
Ces pathologies chroniques me ramènent à la toxiinfectiose dont parlait beaucoup mon professeur, le Dr Senn, éminent homéopathe de Lausanne. Dans son livre la Balance Tropique, il parle d’infection larvée, insoupçonnée le plus souvent, qui envoie journellement dans le courant sanguin des toxines sans soulever de grands remous réactionnels (comme par ex.une forte température qui alerterait). Et ce durant des années. C’est à bas bruits que se fait l’évolution
Il nous citait Kent qui, avant lui disait déjà “N’avez-vous pas vu que le sujet est malade, très malade depuis bien longtemps avant même la localisation de sa maladie, peut-être même depuis son enfance”.
Revenons aux élixirs. Ces 4 auxiliaires sont l’EAU DE ROCHE des perfectionnistes, LE CHENE pour ceux qui ont tendance à s’épuiser au travail tant ils veulent en faire, catégorie à laquelle j’appartiens encore, la BRUYERE concentrée uniquement sur ses propres problèmes et L’AJONC, dont Nora Weeks nous dit qu’il l’indiquait pour les cas de grands désespoirs
Comme je ne sais pas donner un élixir sans le tester sur les pouls chinois ou sur les dermalgies du Dr Jarricot, j’ai testé si ce dernier, l’ajonc, était indiqué dans les cas de maladies graves et notamment les cancers.
Pendant les 10 mois qui suivirent, les tests me montrèrent que je trouvais effectivement la plupart du temps cet élixir, avec ou sans un autre élixir de dépression comme bruyère ou amarante, ou châtaignier par exemple.
Jusque là l’ajonc m’avait souvent permis d’améliorer les gens en échec : enfants ou adultes.
Il avait fait merveille sur une mes filles, proposée à redoubler sa 4ème. Donné avec mélèze pendant l’été, ses résultats s’étaient tellement améliorés que le même professeur qui voulait la faire redoubler a reconnu en fin de l’année suivante (la 3ème) qu’il s’était trompé.
Cependant, je ne reconnaissais pas ma fille dans la description que Bach faisait de l’ajonc dans son livre la guérison par les fleurs. Je ne sentais pas ce grand désespoir décrit car je la voyais travailler…certes, pas énormément, mais nettement plus que les années précédentes. En fait, ce qui me paraissait évident c’était que les résultats qui ne suivaient pas. Elle n’arrivait pas à sortir de sa situation d’échec.
J’en suis donc arrivée à cette conclusion que c’est l’inconscient de ces personnes qui était négatif. Et que c’était pour cela que les résultats continuaient à ne pas être bons. Moi, je n’avais pas perçu la face cachée de l’iceberg, ce désespoir absolu qui était derrière. Je crois que si Bach parle de ce désespoir c’est parce lui, il le ressentait. Il allait donc dans sa vision au-delà de ce que je pouvais voir.
Cette vision, confirmée par mes tests, devint pour moi un espoir formidable pour aider les personnes ayant des maladies graves.
Dans tous les cas de cancers et de maladies graves que j’ai pu tester, j’ai trouvé presque toujours l’ajonc. Pourtant la plupart des personnes n’avaient pas l’impression d’être dans ce grand désespoir et se demandait pour quoi cela leur arrivait ! Ceci me parait se coordonner fort bien avec la conférence du Dr Dransart du Thérapeuticum.
Je vous invite donc à chercher au-delà des apparences quelle est la fleur ou les fleurs qui iront soigner ce mal être profond et caché, afin d’accompagner au mieux les patients atteints de maladies graves dans leur parcours médical..
Irène COGNET
Kinésithérapeute, formatrice en élixirs floraux